6 Janvier 2017
Habiter le Maroc, pour un français comporte certaines contraintes. Si on n'est pas résident on est autorisé a rester 90 jours dans le pays, mais si on a une voiture les choses se compliquent : la voiture peut rester dans le pays 180 jours par année civile et doit être sous douanes quand vous quittez le pays.
Ce qui oblige à voyager pas mal, ce qui je l'avoue ne m'est pas désagréable. Pour essayer de rentabiliser son temps il est intéressant d'importer la voiture en juillet et de récupérer les 6 moins de l'année suivante en janvier. Les enclaves espagnoles sont pratiques pour celà et c'est la seconde fois que je visite Cebta pour celà. C'est amusant comme on quitte le Maroc , ses maisons blanches et carrées et dès la frontière passée on est dans une ville typiquement espagnole, orgueilleuse et cossue, les bâtiments solides et harmonieux, les avenues lumineuses et remplies de gens joyeux et organisés, on s'arrête aux feux, on fait du shipping, on prend du temps joyeux au café en buvant bière ou vin. Les similitude - il y en a beaucoup- semblent s'effacer, on sent la ville fière de des différences. Cette enclave bâtie sur une pointe rocheuse est bien sur hautement stratégique et de tout temps sans doute âprement défendue.La forteresse qui protège une partie de la ville semble indestructible. Un petit canal la longe comme un chat d'aiguille. En cette période de fêtes les rues étaient sosomptueusement éclairées et avec également un raffinement qui se rapproche plus d'une création artistique que d'un set tout prêt que l'on ressort tous les ans. Je suis toujours agréablement surpris dans cette ville ou il semble faire bon vivre, c'est vrai que s'atabler devant des tapas et un verre de vin est impossible dans la rue au Maroc.