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petite terre

voyages et anecdotes

Urgences

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Souvent on m'a posé la question  au sujet de ma trousse à pharmacie et à ce qui est relatif à la santé en voyage.
Je ne sais pas si je suis particulièrement résistant ou spécialement chanceux, mais J’ai eu peu de soucis côté santé durant mes interminables voyages. Ou je les ai oubliés ?
Je me dis que, en fait, si des gens passent leur vie dans  ces conditions, je dois pouvoir aussi pour quelques semaines y arriver….
Je sais qu’il ne peut y avoir rien de pire que de perdre sa santé dans ces contrées  lointaines, et sans doute, un minimum de précautions ne sont pas à négliger. Faire attention à L’eau, éviter fruits non épluchés et salades, la banane est quand même un fruit ingénieux pour le voyageur, délicieux, nourrissant, en abondance partout à bon marché, fragiles mais protégées des contaminations extérieures.un de mes premiers voyages, en I de, devait être l’épreuve pour ma résistance. J’avais eu l’idée de partir avec un ami qui, s’il était plus novice que moi pour les grands voyages, s’est avéré immédiatement d’une insolence redoutable pour expérimenter les pires conditions.
Les étals des marchés de troisième zone ne le rebutaoent pas, ni même les non identifiables nourritures. On pouvait dormir à même le sol dans le hall de la gare de Old Delhi pour couper court à la recherche d’hôtel-je laisse chacun imaginer la cour des miracles au réveil le matin….- ou encore choisir une chambre à la porte d’une gare routière qui, en plus du ronflement incessant des bus et leurs klaxons, pullulait d’énormes cafards qui envahissent la pièce à grand bruit dès que l’on éteignait  la lumière.
Ces conditions que même Indiana Jones aurait décliné faisaient certainement de pittoresques souvenirs de voyage, mais atteignaient non seulement mon moral, je somatisais et déclenchait moult bobos qui allaient de croûtes purrulentes dans le nez à une excroissance bourgeonnante au doigt que les lessives que j’effectuais dans les torrents glacés de l’Himalaya avaient donné, malgré l’idée que J’avais sur la pureté de ces eaux, un vrai terrain miné.
S’ajouttaient à ces bobos les maux de dos, conséquences d’interminables heures dans les transports, et quand l’un de nous allait mieux l’autre se déplaçait plié en deux, l’air piteux.
De Varanassi J’ai vu principalement une étroite chambre aux murs tristes, mais m’echappais pour  pour voir les ghats et les mourroirs établis sur les rives du Gange et ausdi les bûchers ultimes comme pour me préparer à un triste sort.
A Kathmandu J’étais encore alité, sans doute n’avais je pas la force d’affronter ce monde là. 
Je décidais de quitter ce pays et de reprendre mon avion à Delhi. Pas la porte à côté. Il y avait un bus « direct » qui m’éviterai bon nombre de correspondances et j’achetais un billet sans plus réfléchir. 
Un trajet qui s’avéra une incroyable aventure. 
C’est en Inde encore, des années plus tard que je tombait malade. Une nuit, assez soudainement mon corps semble vouloir se vider. Je gisais sur mon lit, à demi inconscient, comme flottant dans un monde parallèle où les bruits de la ville semblaient comme lointains et artificiels, me laissant deviner que la nuit était finie. La sensation n’était pas désagréable pour peu que mon corps ne demande pas à se vider. Je pistais le passage du garçon d’hôtel dans les couloirs pour le prier de me servir un thé. Peu après arriva le nectar indien :un thé au lait ! 
L’idée de boire ça, bien qu habituellement j’adore,  me donna la force de me lever, dévaler les escaliers en titubant et dans la rue, la chance aidant, trouver un endroit pour avoir du thé…. Il y avait là un bar, un vrai bar avec alcool, assez rare en Inde. Ils avaient même les sachets Lupton, ce don’t je rêvais comme une panacée ! Effectivement le lendemain J’étais sur pied et n’hésitait pas à entreprendre un voyage en bus de sept heures. 
Mais J’ai aussi parfois forcé le destin en abusant d’un alcool local dont je ne voulais refuser l’offre et le partage. 
A Bornéo, logé dans un «  long house » au bord de la rivière à peine le sac posé J’ai fait « ami » avec un groupe qui habitait quelques cases plus loin. Les « long-houses », habitations traditionelles de Bornéo sont des cases juxtaposées construites sur pilotis entre rivière et forêt et qui s’ouvrent sur une véranda commune qui forme comme une rue abritée. Mes hôtes ont partagé du vin de riz qui était délicieux puis ont sorti une bouteille pour l’occasion.  Sans nul doute chinoise cette bouteille aurait pu être celle d’une potion, le verre en était sombre et l’étiquette chargée et colorée. Pas exactement une douceur pour jeunes filles. Le contenu tenait ses promesses, il pouvait être remède mais aussi bien poison. Je ne tardais pas à trouver le sol instable, il l’était un peu en réalité, mais je préférai trouver refuge chez notre hôte et je m’allongeais sur une banquette où je pouvais admirer toute la décoration ethnique qui s’animait comme si J’avais été sur un bâteau, mais tout allait bien et personne ne me demandait de me remettre sur pied. Notre hôte plus tard vint chanter d’une voix douce en s’accompagnant d’un instrument qui était pendu au mur. Tout l’environnement était imprégné d’un univers humide, la forêt grouillante de vie derrière, la pluie sur le toit de tôle, le courant du fleuve et ces sons mélodieux… Le lendemain une petite expédition en forêt était organisée, mes jambes flageolantes avaient du mal à éviter les obstacles, je transpirai beaucoup ce qui est normal vu le taux d’humidité  et la chaleur. Les deux ou trois personnes qui nous accompagnaient avaient le sens de l’ a- propos au premier ruisseau proposerent une halte, offraient une cigarette locale et des bières. Et voilà ! 
Je dois faire remarquer, certes avec une grande vigilance, aucune sangsue n’est venue goûter mon sang, vous pouvez croire pourtant qu’elles sont et rapides et gourmandes, agiles et viciéuses ! Je les ai en sainte horreur ! 
J’ai eu ce genre d’aventure aussi en Russie. Dans un train de nuit de retour à Moscou depuis Saint Petersburg. Je partageais la vodka avec le personnel su train. Quand la bouteille fût vide, une discussion s’engage en russe (C’était à l’époque de l’URSS) avec la solution habituelle : une nouvelle bouteille arrivait ! Un fond de verre suffit : je tombais dans un semi coma éthylique. On me transporta sur ma couchette et je ne me souviens de rien, sauf que l :amie avec qui je voyageais insistait pour que je sorte du train.-problem ?- et je m’affalais au milieu du hall de gare de Moscou, heureusement désert à cette heure. Je passais une journée couché avec la tête qui vcognzit affreusement. Je savais que l’alcool frelaté était courant, J’avais vu mes amis russes acheter de l’alcool,  le sentir et vider directement la bouteille dans le lavabo. Alcool et ethanol ça n’est pas la même chose ! 
Sur une île de Malaisie nous avions trouvé un charmant logement dont les bungalows étaient plantes en arc de cercle dans un endroit champêtre. Surprise au matin de découvrir au matin derrière limon genou une cloque remplie d’un liquide à la couleur étrange qui à la fois brûle et démange. Une amie qui logeait à l’opposé avait la même chose. Quel genre de bête nous avait attaqué ? Les cloques finirent par éclater, la plaie bien- sûr s’infecta malgré les précautions et on oublia. 
Au Niger je visitait l’architecture particulier d’un village endormi quand un chien sans bruit arriva derrière moi et me pinça le jarret. Le jarret même qui avait eu cette cloque ! Ces chiens je les connais bien, j’ai eu des Sloughis, ils ont cette façon sournoise de protéger leur territoire. Je rentrai à l’hôtel badigeonner le bobo avec de la Betadine et passai la nuit à cogiter que quand même en Afrique c’était pas rassurant de se faire mordre. Le lendemain je partais en expédition, hôpital et pharmacies, et chaque fois bredouille :pas de vaccin antirabique ! 
J’allais à l’institut français demander de l’aide. Je suis reçu par le Directeur, très officiellement et qui me dit : « - il y a du vaccin à Zinder. Partez avec mon chauffeur….  » et me voilà V. I. P., limousine etc… 
Une dose antirabique, une dose antitetanique dans une pharmacie qui avait échappé à mes investigations, puis direction chez le vétérinaire. Je me retrouve dans ce cabinet sous un piussif ventilateur, un géant nigetien m’injecte les produits dans le bras et J’ai quelques vapeurs….. 
Bien plus tard je raconte cette histoire à mon vétérinaire à Paris qui me dit « ne rigoles pas avec ça appelle Pasteur…  » là-bas, malgré mes protestations on m’inflige un protocole antirabique ! 
Si J’avais su j :aurai demandé les preuves des vaccinations et surtout je n’aurai rien dit. 


 

Souvent on m'a posé la question  au sujet de ma trousse à pharmacie et à ce qui est relatif à la santé en voyage. 

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